« Vous
pouvez fusionner un grille-pain et un réfrigérateur, mais ça ne va sans
doute pas plaire à l'utilisateur. » : c'est ainsi que Tim Cook a balayé
d'un revers de la main la possibilité qu'Apple rapproche les MacBook de
l'iPad. Le CEO d'Apple répondait à une question mentionnant Windows
8 et les ultrabooks tactiles : Apple ne devrait donc pas ajouter une
couche tactile aux écrans des MacBook Air, OS X n'étant de toute manière
pas adapté à la manipulation au doigt.
Hors de question donc, pour Tim Cook, de rapprocher ce qui n'a pas à être rapproché : « vous pouvez forcer la fusion de tout et n'importe quoi. Le problème est que ces produits sont conçus par le compromis, et que vous commencez à faire des compromis jusqu'à ce qu'au final, le résultat ne plaise à personne. » Selon le CEO d'Apple, il ne sert à rien d'apporter le tactile au Mac lorsque l'on peut mettre en avant une expérience conçue dès le premier jour pour le tactile : « de notre point de vue, le marché de la tablette est énorme. Et nous l'avons dit dès le premier jour. » En deux ans, Apple a vendu 67 millions d'iPad : il lui a fallu 24 ans pour vendre autant de Mac.
Il ne sert à rien non plus d'apporter le tactile au Mac si cela le dénature, alors qu'il est un segment pertinent représentant des usages différents du tout-tactile : « il y a un marché important pour le MacBook Air, et nous allons continuer d'innover dans ce segment. Je pense qu'il s'adresse à un public ayant des attentes légèrement différentes. » Deux types de mobilité, sans compromis, voici donc la stratégie martelée par Tim Cook : « nous n'allons pas jouer [au jeu de la convergence]. D'autres vont sûrement. D'autres vont sûrement de manière défensive, notamment. Mais nous jouerons sur les deux tableaux. »
Le Lenovo Ideapad Yoga est un ultrabook au format Tablet PC à écran tactile.
De ce point de vue, la stratégie d'Apple est claire, et s'oppose
directement à celle de Microsoft. Le tactile est apporté à OS X par le
biais du trackpad, mais le système lui même garde une apparence et un
fonctionnement conventionnels. iOS est quant à lui optimisé pour la
manipulation tactile, au prix d'une simplification de certains
paradigmes. Les deux systèmes sont unifiés fonctionnellement par le
biais des services et notamment d'iCloud. Microsoft a privilégié une
unification formelle, celle de l'interface Metro. Hors de question donc, pour Tim Cook, de rapprocher ce qui n'a pas à être rapproché : « vous pouvez forcer la fusion de tout et n'importe quoi. Le problème est que ces produits sont conçus par le compromis, et que vous commencez à faire des compromis jusqu'à ce qu'au final, le résultat ne plaise à personne. » Selon le CEO d'Apple, il ne sert à rien d'apporter le tactile au Mac lorsque l'on peut mettre en avant une expérience conçue dès le premier jour pour le tactile : « de notre point de vue, le marché de la tablette est énorme. Et nous l'avons dit dès le premier jour. » En deux ans, Apple a vendu 67 millions d'iPad : il lui a fallu 24 ans pour vendre autant de Mac.
Il ne sert à rien non plus d'apporter le tactile au Mac si cela le dénature, alors qu'il est un segment pertinent représentant des usages différents du tout-tactile : « il y a un marché important pour le MacBook Air, et nous allons continuer d'innover dans ce segment. Je pense qu'il s'adresse à un public ayant des attentes légèrement différentes. » Deux types de mobilité, sans compromis, voici donc la stratégie martelée par Tim Cook : « nous n'allons pas jouer [au jeu de la convergence]. D'autres vont sûrement. D'autres vont sûrement de manière défensive, notamment. Mais nous jouerons sur les deux tableaux. »
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