Samsung s’est forgé
en quelques années une belle image de marque sur le marché des
téléviseurs. Le 46F7000 s'en revendique et se veut un modèle très
complet au niveau de ses fonctions et de ses performances, mais il n’est
pas exempt de défauts.
Note : la note est de 3,5 / 5, mais suite un un problème
d'affichage les demi ne s'affichent pas correctement. Nous travaillons
actuellement à la résolution de ce bug.
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Beau comme un sou neuf avec ses bords fins et son carter métallique, ce
téléviseur Samsung
possède tous les gadgets d’une Smart TV moderne. De ce côté-là, c’est
très touffu et ça s’annonce relativement compliqué à maîtriser pour le
néophyte. Entre l’intégration du téléviseur au réseau en Wi-Fi, l’accès
aux services en ligne, la commande vocale, la commande gestuelle, les
options de partage avec les terminaux mobiles et le lecteur multimédia
intégré permettant de lire à distance les fichiers de l’ordinateur,
l’utilisateur lambda risque de mettre un peu de temps avant de pouvoir
exploiter toutes les possibilités de son téléviseur. Non pas parce que
Samsung rend les choses plus compliquées qu’elles ne le sont, mais
simplement parce qu’il est rigoureusement impossible d’organiser
clairement sur la télécommande toutes les touches d’accès à ces
différentes fonctions et que l’interface utilisateur n’est pas encore à
la hauteur des possibilités de l’appareil. Même si les choses
s’améliorent, il y a encore de gros progrès à faire de ce côté-là.
Qualité d’image : ça manque de finesse
La
qualité d’image, elle, est correcte, même si, en standard, les réglages
ne sont vraiment pas géniaux. Le rétro-éclairage étant poussé au
maximum, tout comme les contrastes, les couleurs ont tendance à baver,
les noirs à ne plus être vraiment noirs et les teintes de peau à ne plus
du tout être naturelles. C’est d’ailleurs frappant sur les JT de TF1 ou
France 2 aux couleurs déjà sur-saturées. Et malheureusement, le réglage
n’est pas si simple que prévu. Il faut apprendre à jongler entre le
calibrage du rétro-éclairage, celui de la luminosité (moins de 50) et
surtout réduire considérablement le niveau de contrastes. Prenez comme
repères les teintes de peau, le vert de la végétation et le bleu du
ciel, accordez un peu de temps, et vous réussirez à obtenir une image
tout à fait correcte.
Couacs en série
Au rayon des points
qui fâchent signalons que le tuner TNT n’est pas génial et que le
changement de chaînes s’avère plutôt lent. Même chose pour l’accès aux
services en ligne, malgré un processeur quad core et une connexion très
haut débit. Autre désagrément : la complexité des enregistrements, de
leur programmation et de leur suppression sur disque dur externe.
Ajoutez à cela le fait que les touches de la télécommande principales
ne soient pas rétro-éclairées et le passage d’une entrée HDMI à l’autre
pose parfois problème, vous obtenez un téléviseur qui est donc loin
d’être irréprochable.
Smart Interaction : impossible à utiliser quotidien
Quant
au système de pilotage vocal et gestuel, même s’il s’est amélioré par
rapport à l’an dernier, il n’est pas encore opérationnel. Pour une démo
devant papy et mamie, passe encore, mais pour un usage quotidien, c’est
injouable. Du côté du contrôle gestuel, la réactivité a pourtant été
améliorée, mais ce n’est toujours pas vraiment convaincant. Même chose
pour le contrôle vocal qui reste approximatif et qui ne comprend pas
toujours ce qu’on lui demande. Pour le moment donc, ces deux
fonctionnalités sont de l’ordre du gadget.
Un appareil multitâches
On
ne peut toutefois pas reprocher à ce téléviseur d’être avare en
fonctionnalités. Au contraire, il est même très riche et constitue une
solide plateforme multimédia. Entre la fonction de partage d’écran
(terminal mobile vers TV), la fonction Dual View (TV vers terminal
mobile), le WiFi Direct, la compatibilité ARC et MHL de certaines
entrées HDMI, le Wi-Fi, le Wi-Fi Direct, le Bluetooth (pour les lunettes
3D, la seconde télécommande et éventuellement un clavier et une
souris), le navigateur Web intégré, la vidéoconférence avec Skype et sa
webcam escamotable, la compatibilité HbbTV, la fonction SoundShare (pour
envoyer le son sans fil à u système compatible), la large compatibilité
multimédia, la certification
DLNA,
la présence d’une second télécommande tactile et de deux paires de
lunettes 3D, vous avez entre les mains un terminal d’affichage hyper
complet.
Vers davantage de finesse
En
3D, il s’en sort même avec les honneurs et offre, en prime, une
conversion 2D vers 3D qui, sur certaines sources, se montre étonnamment
efficace. Alors que manque-t-il à ce téléviseur Samsung pour être
vraiment irréprochable ? Une interface encore plus intuitive et des
explications plus claires sur la configuration générale, mais aussi des
options de calibrage plus fines permettant de peaufiner la qualité de
l’affichage et de rendre l’ensemble moins criard. C’est vrai qu’on en
prend plein les yeux, mais sans une once de finesse.
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